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GPS de Maison romaine de « El Palmeral »: 38.195, -0.559321
La maison romaine de « El Palmeral » (la Palmeraie, en français) fut construite au IVe siècle par le gouverneur du Portus Illicitanus. La villa comporte un patio central — ou péristyle — entouré d’une galerie distribuant sept pièces.... leer más
La maison romaine de « El Palmeral » (la Palmeraie, en français) fut construite au IVe siècle par le gouverneur du Portus Illicitanus. La villa comporte un patio central — ou péristyle — entouré d’une galerie distribuant sept pièces. Imaginons cette riche demeure, ornée de marbres, de stucs et de fresques, entourée de jardins et de potagers, dans laquelle se déroulaient la vie publique et la vie privée de la puissante famille.
Les mosaïques qui y sont conservées suivent des figures géométriques. On reconnaît les originales grâce à la ligne de tesselles rouges qui les entoure. Les autres ont été reconstituées sur le modèle des plus anciennes.
Sous le terrain du parc, et même au-delà de ses limites, se trouve une grande quantité de ruines romaines.
Les palmiers qui nous entourent sont des dattiers qui appartiennent à l’espèce Phoenix Dactylifera. Introduits dans cette région par les Phéniciens il y a 5 000 ans, ils ont façonné un paysage d’une grande beauté dans toute la plaine du Bas-Vinalopo.
En ce temps-là, la côte était très proche du parc actuel, et la villa surplombait la mer.
2) Ruines du Portus Illicitanus
GPS de Ruines du Portus Illicitanus: 38.1951, -0.560866
Le Portus Illicitanus était le port de la Colonia Lulia Illice Augusta, actuelle ville d’Elche.
C’est depuis le « Portus Illicitanus » que partaient les navires marchands romains, chargés de salaisons et d’amphores emplies d’huile, de... leer más
Le Portus Illicitanus était le port de la Colonia Lulia Illice Augusta, actuelle ville d’Elche.
C’est depuis le « Portus Illicitanus » que partaient les navires marchands romains, chargés de salaisons et d’amphores emplies d’huile, de vin et de la sauce garum tant appréciée. Si les vents étaient favorables, cinq jours de navigation suffisaient pour atteindre le port romain d’Ostie, en Italie.
Ces bateaux imposants étaient gouvernés à l’aide de deux grandes rames situées à la poupe, et manœuvrées par un seul homme à l’aide d’une barre. Munis d’une seule grande voile carrée, ils pouvaient atteindre une vitesse de 6 nœuds et transporter jusqu’à 200 tonnes de marchandises. Les galères de l’armée romaine les protégeaient tout au long du trajet des éventuels assauts de pirates. Le port ne disposait pas des infrastructures nécessaires à l’embarquement et au débarquement, qui se faisaient à même la plage ; par conséquent, les bateaux avaient un faible tirant d’eau pour éviter qu’ils ne s’échouent lors des manœuvres.
Le port était composé d’entrepôts pour les marchandises et de citernes pour stocker l’eau potable, indispensable aux bateaux. Une cité portuaire, située aux abords du port, était peuplée de petites maisons avec des cuisines en pierre et des puits d’eau.
La communication commerciale avec l’intérieur se produisait dans le sillon de la rivière Vinalopó, pour ensuite rejoindre les voies terrestres d’Heráclea — jusqu’à l’actuelle Séville — et d’Augusta, jusqu’à Cadix et Tarragone.
Non loin du port, le gisement ibérique de Picola fut plus tard utilisé par les Romains qui y installèrent leur fabrique de salaisons, ainsi qu’un four, dont les ruines sont encore visibles et qui servait à préparer la sauce garum. Cette sauce, à laquelle on prête des qualités aphrodisiaques, était préparée à base de tripes de poisson fermenté et était utilisée comme condiment alimentaire.
Aucune trace de violence n’a été retrouvée dans les vestiges ibériques du gisement, ce qui laisse à penser qu’il a été abandonné de façon pacifique et dans le but de chercher un meilleur emplacement : en effet, la zone était un marécage infesté de moustiques.
3) Le Port
GPS de Le Port: 38.1895, -0.557025
L’ancien port se trouvait à proximité du château, mais lorsque la mer s’est colmatée et que la côte a gagné du terrain, la construction d’un nouveau quai a été autorisée en 1844, à l’endroit de l’actuel.
En termes de quantité... leer más
L’ancien port se trouvait à proximité du château, mais lorsque la mer s’est colmatée et que la côte a gagné du terrain, la construction d’un nouveau quai a été autorisée en 1844, à l’endroit de l’actuel.
En termes de quantité de poisson pêchée, Santa Pola est le premier port de pêche de la Méditerranée espagnole. Ce sont quelque 20 000 kilos de différentes espèces qui arrivent quotidiennement à la halle aux poissons, la crevette rouge, pêchée en eaux profondes à environ 50 kilomètres de la côte, étant la plus prisée.
Ici, les us et coutumes de marins ont largement imprégné le quotidien. Les liens tissés en mer se sont propagés sur la terre ferme, et il est courant que des amis s’appellent entre eux « cousin », « oncle » ou « neveu ». On surnomme « rascassas » les enfants turbulents, du nom du poisson pêché dans la baie. Certains habitants ont conservé l’habitude de marcher au milieu de la rue, puisque jadis les trottoirs étaient occupés par les femmes qui réparaient voiles et filets de pêche.
On pratique aujourd’hui la dénommée « pêche de baie ». Les pêcheurs sortent en mer avant 5 heures du matin et rentrent toujours au port avant 7 heures du soir. Autrefois, la pêche en haute mer existait aussi, et les pêcheurs disaient qu’ils s’en allaient en « gran mer » ou en « mer grande ». Les marins passaient alors plusieurs mois loin de chez eux, à pêcher au nord de l’Afrique. Le monument du pêcheur reflète la dureté des adieux, même si pour beaucoup d’entre eux le retour était encore pire, puisque les plus jeunes enfants ne se souvenaient pas de leur père. La tradition voulait que toutes les embarcations soient de retour pour les fêtes du 31 août, les retrouvailles entre familles et amis rendant alors la célébration presque magique.
Dans les années 60, Santa Pola était le premier port de pêche d’Espagne, mais en 1973 un dahir marocain élargit les eaux territoriales du royaume, lesquelles passèrent de 12 à 70 milles. Ce fut alors le début du déclin de la grande flotte de pêche de Santa Pola, jusqu’à la quasi-disparition de la pêche en haute mer. Le souvenir de cette époque, lorsqu’un total de 6 bateaux amarrait en parallèle, demeure encore dans les mémoires, alors qu’aujourd’hui ils ne sont plus que 3. C’était la coutume des marins que d’aider le dernier arrivé et de passer les prises de pêche de bateau en bateau.
Le PEIX DE SANTAPOLA est une distinction de qualité qui accrédite le poisson frais. On peut s’en procurer le soir à la poissonnerie de la Confrérie des Pêcheurs, qui se trouve à l’ancien emplacement du Casino. On peut aussi se procurer du poisson divers et varié sur les étals qui jouxtent la Plaza Constitución.
À proximité du port se trouve la chapelle de Notre-Dame du Carmel dont l’image est vénérée jusque dans les bateaux, autant que Notre-Dame-de-Lorette, qui se trouve au château. Toutes deux font l’objet d’une grande dévotion chez les santapoleros.
Le bateau-musée Esteban González, situé en face de l’office du tourisme, est le dernier bateau à avoir été construit ici avec du bois du Sénégal. C’est aujourd’hui un musée que l’on peut visiter sur la terre ferme pour découvrir ce que fut la vie en mer de ses occupants.
À l’entrée du port, on accède aussi au port de plaisance et au Club Nautique de Santa Pola, où les bateaux, à voile ou à moteur, font le bonheur des plaisanciers.
4) L’aquarium
GPS de L’aquarium: 38.1904, -0.555614
Inauguré en 1983, c’est le plus ancien aquarium d’eau salée de la communauté autonome de Valence. À l’origine, il se trouvait dans le château, mais à cause de l’humidité qui menaçait la structure, il a été déplacé en 1998.... leer más
Inauguré en 1983, c’est le plus ancien aquarium d’eau salée de la communauté autonome de Valence. À l’origine, il se trouvait dans le château, mais à cause de l’humidité qui menaçait la structure, il a été déplacé en 1998.
L’eau provient directement de la mer, mais passe d’abord par un processus de filtration et de traitement avant d’être versée dans les aquariums. Les espèces de faune et de flore marines proviennent exclusivement de la Baie de Santa Pola et de l’île de Tabarca, toute proche. La plupart des spécimens que l’on peut observer ont été offerts par des pêcheurs.
La visite du musée permet de passer un agréable moment, mais cherche surtout à remplir une mission environnementale et éducative. Les espèces protégées que l’on retrouve échouées sur la plage ou qui sont capturées de manière accidentelle sont recueillies ici, avant d’être relâchées dans leur milieu naturel.
« El abuelo » — qui signifie « Le grand-père » — est un grand mérou qui vit dans l’aquarium depuis son ouverture. Il appartient à une espèce des plus surprenantes, dans laquelle le mâle vit en communauté. Lorsque le mâle dominant meurt, la femelle la plus forte se métamorphose en mâle.
5) El Calvario
GPS de El Calvario: 38.1947, -0.552792
En 1967, le mauvais état du château a obligé les familles qui y vivaient à déménager sur les hauteurs de Santa Pola, donnant ainsi naissance au quartier du Calvario.
L’ermitage, d’inspiration arabe, offre une bonne perspective des... leer más
En 1967, le mauvais état du château a obligé les familles qui y vivaient à déménager sur les hauteurs de Santa Pola, donnant ainsi naissance au quartier du Calvario.
L’ermitage, d’inspiration arabe, offre une bonne perspective des lieux. Le temple, qui abrite l’image de la Vierge de la Piété, est le point final du Chemin de Croix de 14 stations qui, comme c’est la tradition, est une ascension, rappelant ainsi le parcours du Christ jusqu’au mont Calvaire. L’ermitage est antérieur à l’arrivée des nouveaux habitants. Sa première construction remonte aux alentours de l’année 1850, tandis que l’édification actuelle date de 1944.
Depuis cet endroit, on peut parfois assister à un lâcher de pigeons, une tradition très enracinée dans la ville. L’élevage d’oiseaux chanteurs, encore appelé ici « silvestrismo », est également très populaire. Des compétitions régionales et nationales de chants d’oiseaux se tiennent régulièrement à Santa Pola.
6) Citernes du Massapà
GPS de Citernes du Massapà: 38.1905, -0.537444
Trouver et stocker de l’eau potable, pour la consommation ou l’agriculture, a toujours fait partie des priorités des habitants de Santa Pola. Les santapoleros ont à la fois hérité du savoir des Romains, peuple particulièrement habile dans... leer más
Trouver et stocker de l’eau potable, pour la consommation ou l’agriculture, a toujours fait partie des priorités des habitants de Santa Pola. Les santapoleros ont à la fois hérité du savoir des Romains, peuple particulièrement habile dans la construction d’ouvrages hydrauliques, et de celui des Arabes, capables de tirer parti de la moindre goutte d’eau.
Les citernes de Massapà, du XVIIIe siècle, étaient destinées à approvisionner les habitants de Santa Pola. L’eau était conservée dans des jarres et transportée dans des charrettes tirées par des mules afin d’être vendue aux riverains.
À l’Ère Moderne, une poussée démographique avait entraîné le peuplement de nouveaux quartiers et la construction de nouvelles citernes sur tout le territoire. Les citernes de Massapà datent de cette époque. L’eau irriguait des terres peuplées de plantes aromatiques et médicinales, réputées pour leurs qualités curatives.
Les citernes ont été utilisées au cours de la première moitié du XXe siècle, mais, après la Guerre Civile, elles tombèrent en désuétude, à cause de l’abandon simultané des terres agricoles et de la culture hydraulique, conséquence de la forte émigration.
Souterraine, la citerne est couverte d’une voûte en brique et en mortier. L’eau arrive par des canalisations qui proviennent des gorges du Massapà. Les travaux de maintenance étaient alors continuels pour éviter les filtrations et les fuites. Pour garantir la meilleure des qualités à cette eau, il fallait en outre nettoyer l’intérieur des canalisations et débroussailler régulièrement l’extérieur, car les plantes y prenaient racine.
7) Plage del Levante
GPS de Plage del Levante: 38.1895, -0.554063
Au cours de l’année 1900, la communauté scientifique européenne retenait son souffle, dans l’attente d’une éclipse totale du Soleil, prévue le 28 mai et dont le site de Santa Pola allait offrir le panorama idéal. Un cortège de 40... leer más
Au cours de l’année 1900, la communauté scientifique européenne retenait son souffle, dans l’attente d’une éclipse totale du Soleil, prévue le 28 mai et dont le site de Santa Pola allait offrir le panorama idéal. Un cortège de 40 scientifiques anglais, espagnols, français et écossais débarqua dans la région de la plaine du Bas-Vinalopo, ainsi quelque 25 000 curieux, afin d’y observer le phénomène astronomique. Santa Pola comptait alors 4 100 habitants, qui attendaient l’éclipse, avec autant de crainte que d’impatience.
Le navire de l’armée anglaise « Theseus » se rendit sur les lieux pour effectuer des observations astronomiques avec un groupe de scientifiques dirigé par Sir Norman Lockyer, l’un des pères de l’astronomie moderne. Tandis que les astronomes travaillaient, les marins jouaient sur cette plage du Levante, pratiquant un sport alors méconnu : le football. Les journaux de l’époque décrivent un sport extrêmement violent, avec interdiction d’utiliser les mains et auquel on jouait avec une balle faite de chutes de tissus. C’était la première fois que l’on s’adonnait à ce sport populaire sur le littoral valencien.
À cette époque, c’était la plage préférée de la population locale, ainsi que celle des premiers visiteurs, majoritairement originaires d’Elche. Après les bains de soleil et de mer, les baigneurs se rendaient au casino et au théâtre.
8) Plage Varadero
GPS de Plage Varadero: 38.1888, -0.53694
Auparavant, on l’appelait « Plage des Ingénieurs » puisque les ingénieurs qui travaillaient sur le varadero — la cale de halage — vivaient dans ses environs. C’était en outre le lieu de rendez-vous pour la traditionnelle célébration... leer más
Auparavant, on l’appelait « Plage des Ingénieurs » puisque les ingénieurs qui travaillaient sur le varadero — la cale de halage — vivaient dans ses environs. C’était en outre le lieu de rendez-vous pour la traditionnelle célébration de la « mona de Pascua », fête pascale au cours de laquelle on déguste la « mona », un petit gâteau avec un œuf dur, et les « fogasetas », sans œuf.
C’est ici que commence la prairie de Posidonie Océanique qui se poursuit jusqu’à Tabarca, une plante marine à tige, à fleur et à fruit, dont les feuilles peuvent atteindre un mètre et demi de long. La posidonie est la plus grande productrice d’oxygène de la planète. Lorsqu’elle est charriée par la mer et qu’elle échoue sur les plages, elle est considérée à tort comme un déchet, alors qu’elle est en réalité un indicateur positif de la qualité des eaux. Au cours des mois d’hiver, on la laisse s’accumuler au bord de l’eau afin qu’elle agisse comme une barrière protectrice du sable des plages.
Depuis cette plage, en continuant sur la promenade maritime, on arrive à Santa Pola del Este, une zone résidentielle déclarée « Centre d’Intérêt Touristique National » en 1965, pour son originalité et son intégration dans le paysage.
Santa Pola accueille aussi des évènements sportifs de dimension nationale et internationale, comme le semi-marathon de Santa Pola, des épreuves de duathlon ou de triathlon, et la populaire traversée de Santa Pola à la nage, dont l’arrivée se trouve sur cette plage. Cette épreuve est, d’après les nageurs, la meilleure des traversées en mer d’Espagne. La distance parcoure est de 5 kilomètres 900.
9) Plages de la Gola et du Pinet
GPS de Plages de la Gola et du Pinet: 38.1734, -0.615046
Ces deux plages naturelles sont situées aux abords du Parc Naturel des Salinas de Santa Pola, un marais salant d’une grande beauté, reconnu tant pour ses paysages que pour sa faune.
Depuis la plage de la Gola, nous sommes dos aux montagnes de... leer más
Ces deux plages naturelles sont situées aux abords du Parc Naturel des Salinas de Santa Pola, un marais salant d’une grande beauté, reconnu tant pour ses paysages que pour sa faune.
Depuis la plage de la Gola, nous sommes dos aux montagnes de sel. Pour obtenir un minéral apte à la consommation, le sel doit d’abord passer par un processus naturel au cours duquel interviennent le soleil et l’air. Une fois qu’il s’est cristallisé et qu’il forme une couche de 25 cm environ, des machines moissonnent le sel, en extraient les boues inférieures et forment des « camelles » ou montagnes de sel.
Contrairement au sel raffiné, uniquement composé de deux minéraux, le sel marin comporte des minéraux vitaux qui le rendent plus sain, notamment du sodium, du potassium, du calcium, du magnésium, du fer, du cuivre et du zinc. Une petite anecdote : saviez-vous que dans certains films, la neige n’est autre que du sel ? Vous souvenez-vous des paysages enneigés dans « Docteur Jivago » ?
Sur la plage de la Gola, nous trouvons l’embarcadère des Salinas Bras del Port. Don Alfonso Llorens Ceriola en sollicita la construction en 1896 auprès du ministère du Développement, afin d’exporter le sel que l’on produisait. Ainsi, les wagonnets pouvaient directement verser le sel dans les gabares. Ces embarcations n’avaient ni rames ni autres moyens de propulsion, c’était donc à l’aide de cordes qu’on les approchait des navires qui mouillaient au large afin d’y verser le sel, et avant de les ramener sur le rivage pour continuer le processus. Près de la mer, on peut encore voir aujourd’hui le squelette d’une gabare.
Sur la plage du Pinet, le sable a des couleurs cannelle. On trouve ici le précieux système dunaire qui constitue un fragile écosystème, dont les plantes endémiques se sont adaptées à un environnement toujours changeant.
Tout près de la plage du Pinet, se trouvent les Salinas de Bonmatí, construites au début du XXe siècle, et les fondations de la Tour de Guet el Pinet, d’où partaient des signaux de fumée le jour et de feu la nuit à destination du Castillo de Guardamar, de la Tour de Guet du Tamarit et du Château-Fort de Santa Pola.
Pendant la Guerre Civile, l’embarcadère fut un endroit stratégique. Les quelques bunkers toujours conservés sont les témoins de la défense de cette position par les miliciens républicains.
10) Château-Fort
GPS de Château-Fort: 38.1921, -0.554664
Populairement appelé « castillo », c’est-à-dire « château », il s’agit d’une forteresse construite en 1557 par Bernardino de Cárdenas, vice-roi de Valence. C’est à l’ingénieur Juan Bautista Antonelli que l’on doit le style... leer más
Populairement appelé « castillo », c’est-à-dire « château », il s’agit d’une forteresse construite en 1557 par Bernardino de Cárdenas, vice-roi de Valence. C’est à l’ingénieur Juan Bautista Antonelli que l’on doit le style Renaissance italienne de la construction. Sa robustesse est due à la menace permanente des intrusions de pirates barbaresques du nord de l’Afrique, raison pour laquelle on n’a pas lésiné sur les ressources défensives. Les murs en talus le rendent plus stable face aux collisions, et le tore qui entoure les murs complique leur éventuelle ascension.
La tour du Cap de Aljub, auparavant connue comme le port del Cap de l’Ajub ou encore, le Port du Cabo del Pozo (qui signifie le « cap du puits ») est le premier témoin de l’architecture médiévale de Santa Pola. Une archive atteste que les bateaux de Jacques Ier, dit le Conquérant, pouvaient librement disposer de l’eau des citernes situées sous la forteresse. On a retrouvé les ciments de cette tour à l’occasion de fouilles effectuées aux abords de la chapelle de Notre-Dame-de-Lorette. D’autres documents relatent que le pirate Barberousse attaqua cette tour, qui résista, grâce à sa robustesse. Au moment de la construction du fort, on songea à la conserver symboliquement, avant de finalement la détruire.
Au sein des remparts vivait une garnison de 33 personnes entourées de leurs familles, ainsi que le gouverneur, le plus haut responsable municipal. Tous les jours avait lieu la « descubierta ». Un soldat monté à cheval inspectait toutes les tours de guet et à la fin de sa ronde, il devait en rendre compte au château en se découvrant le visage avant de donner le mot de passe du jour.
En 1859, alors qu’il était en ruines et que le ministère de La Guerre prévoyait sa démolition, la Mairie demanda à la reine d’en récupérer la propriété. Isabelle II accepta, à la condition de lui ôter son caractère militaire. C’est alors que des fenêtres furent ouvertes et que l’on y transposa des dépendances administratives. Depuis, l’enceinte a rempli des fonctions diverses et variées, devenant tour à tour siège de l’Hôtel de Ville, prison, caserne de la Guardia Civil, Tribunal de Paix, hôpital et même arènes.
En 1967, c’est parce qu’il tombait à nouveau en ruines que les familles en furent délogées pour être installées dans le quartier du Calvario. La seule famille qui resta, est aujourd’hui encore responsable de l’entretien de la chapelle de la Mare de Deu de Lorito, Notre-Dame-de-Lorette, patronne de Santa Pola. La légende raconte qu’une femme qui fuyait devant les Maures, avait confié la statue de la vierge aux marins d’un bateau de Villajoyosa, leur demandant de la laisser dans le premier port dans lequel ils accosteraient. Alors qu’il était à hauteur de Santa Pola, le navire fut contraint de se réfugier dans le port. À la première accalmie, l’équipage voulut reprendre le large, mais la tempête se raviva, et ce, en trois occasions, jusqu’à ce que les marins décident de laisser la statue à Santa Pola. Le miracle est commémoré tous les 10 décembre, jour où la statue est portée en procession du port jusqu’à la chapelle, accompagnée des habitants munis de flambeaux.
Le pan nord de la forteresse nous offre une petite curiosité : des petits trous y ont été volontairement laissés par l’architecte lors de la reconstruction, pour permettre la nidification des martinets. Autre anecdote, certaines fenêtres ont un cadre bleu, pour protéger la maison des mauvais esprits.
En sortant par la porte qui mène à la plaza de la Glorieta, à l’origine seul et unique passage, nous pourrons voir un blason bourbonien, qui y a été sculpté au moment où le Marquis d’Astorga, qui ne pouvait plus assumer l’entretien du castillo, le céda aux rois. Les santapoleros s’opposèrent au retrait de l’horloge qui surplombe la porte et que l’on peut, grâce à eux, toujours admirer.
11) La Cadena
GPS de La Cadena: 38.1959, -0.515885
L’endroit où nous nous trouvons, appelé par les habitants « la Cadena » — c’est-à-dire « la chaîne » —, est le point le plus proche entre la péninsule et Tabarca, la seule île habitée de la Communauté autonome de Valence,... leer más
L’endroit où nous nous trouvons, appelé par les habitants « la Cadena » — c’est-à-dire « la chaîne » —, est le point le plus proche entre la péninsule et Tabarca, la seule île habitée de la Communauté autonome de Valence, située à seulement 3 milles nautiques.
Au début, la chaîne en question était très petite, mais puisqu’elle donnait à l’endroit son nom, on décida de la remplacer par l’imposante chaîne que l’on peut voir aujourd’hui et qui provient de l’ancre d’un transatlantique.
L’un des atouts de Santa Pola est que la plupart de ses plages sont orientées vers le sud. Au large, une ligne d’un kilomètre de bouées parallèles à la côte délimite le premier circuit d’Espagne d’entraînement pour les nageurs en eaux vives.
Nous nous trouvons juste en face de l’île de Tabarca. À cause de sa proximité des côtes, l’île a été utilisée au Moyen-Âge par les pirates barbaresques pour y centraliser leurs opérations. C’est à la fin du XVIIIe siècle que le roi Charles III ordonna la construction d’un rempart pour entourer le centre de l’île, ainsi que de plusieurs bastions, batteries de canons, terrasses et portes. À l’intérieur, il fit édifier une localité au statut de ville afin de donner asile à un groupe de pêcheurs génois, dont le roi avait ordonné le sauvetage sur l’île de Tabarka, située juste en face des côtes tunisiennes.
Les fortifications ont été déclarées « Ensemble Historique Artistique » en 1964, avant que le lieu ne devienne la première réserve marine protégée du pays en 1986. Ses eaux cristallines invitent à la pratique du snorkeling et de la plongée.
12) Les Halles
GPS de Les Halles: 38.1923, -0.557081
Le marché des halles est le centre névralgique de Santa Pola. On y trouve une grande variété de produits frais de grande qualité, des fruits, des légumes, de la viande et du poisson de Santa Pola. Ses salaisons et autres conserves au... leer más
Le marché des halles est le centre névralgique de Santa Pola. On y trouve une grande variété de produits frais de grande qualité, des fruits, des légumes, de la viande et du poisson de Santa Pola. Ses salaisons et autres conserves au vinaigre sont également très prisées.
Il ouvre habituellement de 8 à 14 h. Le samedi, les marchands s’exposent à l’extérieur pour perpétuer la tradition de cette matinée dédiée au marché sur étals. La coutume est de prendre un petit-déjeuner de churros aux kiosques, avant « d’anar a fer la plaça »... qui veut dire en valencien « aller au marché ».
Le bâtiment des halles se trouve sur l’ancienne place de l’Église, laquelle avait d’abord été conçue pour être un lieu de culte classique au milieu du XIXe siècle.
Les chroniqueurs des faits racontent « qu’alors que l’église était pratiquement achevée, la voûte s’est effondrée en pleine nuit, laissant un champ de ruines ». Une fois les conséquences de la catastrophe surmontées, les travaux reprirent, mais le même désastre survint quelques années plus tard. À la fin du XIXe siècle, un tremblement de terre endommagea la nouvelle église, que les habitants affublèrent du sobriquet d’« église cassée ».
Les Halles furent construites en son lieu et place, entre 1935 et 1938.
13) La Tour de Guet Escaletes
GPS de La Tour de Guet Escaletes: 38.1977, -0.52556
Les Tours de guet furent érigées en 1552, sous le règne de Philippe II. Leur situation stratégique permettait d’apercevoir l’ennemi avant qu’il ne parvienne aux côtes. Elles communiquaient entre elles par des colonnes de fumée le jour,... leer más
Les Tours de guet furent érigées en 1552, sous le règne de Philippe II. Leur situation stratégique permettait d’apercevoir l’ennemi avant qu’il ne parvienne aux côtes. Elles communiquaient entre elles par des colonnes de fumée le jour, et de feu la nuit.
Leur surveillance dépendait de quatre guets : deux par le guet à pied, qui montaient continuellement la garde et deux autres par le guet à cheval, qui contrôlaient le trajet entre les deux tours : communication, appel au secours, etc. Cette tour, tout comme celle d’Atalayola, le phare actuel, disposait de gardes à pied, mais non à cheval ; il revenait donc aux guets du château de faire le lien entre elles.
Également appelée « Torre i Pep », la principale fonction de cette tour circulaire était de surveiller ce secteur maritime, et en particulier de vérifier qu’aucune embarcation ennemie ne se cache dans l’île de Tabarca, toute proche. En cas d’alerte, des signaux devaient immédiatement être envoyés à la tour Atalaiola, aujourd’hui le phare, et au Château-fort de Santa Pola.
Le nom « Escaletes » vient probablement du mot valencien signifiant « caler » référence au fait que les bateaux faisaient ici escale avant d’arriver au port.
14) Gran Alacant
GPS de Gran Alacant: 38.233, -0.548219
Gran Alacant est devenue un centre résidentiel où cohabitent la plupart des résidents européens qui ont élu domicile à Santa Pola pour son climat doux et ses plages.
Le développement de cette zone remonte aux années 80 avec... leer más
Gran Alacant est devenue un centre résidentiel où cohabitent la plupart des résidents européens qui ont élu domicile à Santa Pola pour son climat doux et ses plages.
Le développement de cette zone remonte aux années 80 avec l’édification des premiers lotissements : Gran Alacant, Gran Vista et Panorama. Aujourd’hui, ses habitants disposent de plusieurs espaces dédiés au temps libre et à la gastronomie : le centre commercial de Gran Alacant, l’avenue de Noruega, proche du Clot de Galvany, l’avenue Escandinavia près des bureaux municipaux et l’avenue del Mediterráneo.
Gran Alacant est établi sur un ancien atoll fossile de l’Ère Messénienne, un exemplaire unique en Europe. Sur ses contreforts se trouve la sierra de Santa Pola, dont le paysage d’une grande beauté offre aux amoureux de la nature plusieurs itinéraires de randonnées pédestres ou cyclistes.
C’est du haut de ses miradors que la beauté de Gran Alacant et de ses alentours se donne encore le mieux à voir. Le mirador de l’avenue del Mediterráneo tire son épingle du jeu, de par la beauté naturelle des Dunes de los Arenales del Sol et de la Baie d’Alicante. Par temps clair, on peut aussi y admirer la Sierra Helada et le Rocher d’Ifach, à 37 milles nautiques ou 68 km à vol d’oiseau.
Depuis le mirador de l’avenue de Escandinavia, on peut contempler une partie du littoral du Cap de Santa Pola. Sur l’escarpement rocheux du cap se trouve une micro-réserve de flore ripicole, et au bord de la bande côtière, on devine les restes d’une carrière médiévale, dont les pierres aux coupes rectangulaires ont servies pour finaliser la Forteresse de l’île de Tabarca, ainsi qu’une dune fossile.
Sur cette même avenue, en continuant au travers de la zone résidentielle « El Olivo de oro », on parvient jusqu’à la zone de décollage des parapentes, qui, lorsque le levant souffle en douces brises, emplissent le ciel de mille couleurs. Cette zone est idéale pour pratiquer ce sport, puisque l’orographie de la sierra de Santa Pola permet de décoller et d’atterrir au même endroit, tandis que les parapentes peuvent planer pendant de longues périodes de vol, sans avoir besoin de redescendre à terre.
15) Promenade maritime – la Milla
GPS de Promenade maritime – la Milla: 38.1896, -0.532255
La place de Félix Rodríguez de la Fuente est à la fois le point de départ de plusieurs chemins de randonnée et de la promenade de la Milla. Santa Pola est une ville qui aime le sport et la vie saine, il est donc habituel de voir des personnes... leer más
La place de Félix Rodríguez de la Fuente est à la fois le point de départ de plusieurs chemins de randonnée et de la promenade de la Milla. Santa Pola est une ville qui aime le sport et la vie saine, il est donc habituel de voir des personnes y démarrer leur marche pour se rendre jusqu’au bout de Santa Pola del Este, avec l’objectif d’arriver jusqu’à l’endroit appelé la Cadena. Cette promenade, longue de 3 kilomètres environ, est propice au bavardage entre promeneurs qui, lorsqu’ils croisent une connaissance, lui demandent : « tu y es arrivé ? », en référence au point final de la Milla. Le front de mer urbanisé de Santa Pola s’étend sur 7 kilomètres.
La première partie de la Milla s’appelle Promenade de Santiago Bernabeu, en l’honneur de cet hôte célèbre de Santa Pola. Son passe-temps principal était de passer des heures en mer sur son petit bateau. Un jour, au cours d’une célébration à laquelle plusieurs personnalités locales étaient conviées, le maire se rendit compte qu’il avait des présents pour tous les convives, à l’exception de l’invité d’honneur. Très habile lors de son discours, il offrit alors à l’illustre personnage le nom de la rue dans laquelle nous nous trouvons.
C’est à ce même endroit que se trouvait jadis l’abattoir municipal de Santa Pola, et les anciens se rappellent encore que c’est aussi là que l’on attrapait les meilleurs poulpes.
Le sable des plages de Santa Pola présente une couleur grisâtre, à la fois caractéristique et différente du doré habituel des autres. C’est à cause de sa haute teneur en minéraux mafiques. Des roches subvolcaniques affleurent sur l’île de Tabarca, face à Santa Pola, et c’est leur érosion qui a rempli nos plages de grains sombres. Cette caractéristique est commune à toutes les plages, à l’exception de celle du Pinet.
16) Caleta dels Gossets sur la route du Cap
GPS de Caleta dels Gossets sur la route du Cap: 38.2096, -0.508051
Cette crique dite « des chiots », comme son nom l’indique en valencien, est pensée pour que les animaux de compagnie puissent profiter d’un bon bain dans ses eaux cristallines. La crique dels Gossets est l’une des premières plages... leer más
Cette crique dite « des chiots », comme son nom l’indique en valencien, est pensée pour que les animaux de compagnie puissent profiter d’un bon bain dans ses eaux cristallines. La crique dels Gossets est l’une des premières plages d’Espagne adaptée aux chiens.
Derrière nous se trouve le récif corallien de l’Ère Messénienne, l’un des plus importants au monde. Il s’agit de restes de coraux à l’état fossile, de ce qui était auparavant un atoll ou lac marin. La mer pénétrait jusqu’à l’intérieur des terres, au niveau des actuelles gorges qui traversent aujourd’hui les flancs de la montagne. La collision des plaques tectoniques de l’Europe et de l’Afrique a provoqué l’immersion de ce récif aujourd’hui devenu un talus. C’est un site incontournable pour les étudiants-géologues, dans lequel on peut aussi observer une dune fossilisée.
En longeant le cap par la route, nous débouchons sur la Tour d’Enmig, un édifice somptueux qui fut la caserne de carabiniers chargés de lutter contre la contrebande. Elle abrite aujourd’hui le CIMAR, le centre de recherches marines de Santa Pola.
17) Plages de l’Ouest
GPS de Plages de l’Ouest: 38.1918, -0.570364
Le premier règlement de baignade édicté à Santa Pola limitait les parties du corps que pouvaient montrer les femmes. En ces temps-là, les baigneurs — la plupart originaires de la ville d’Elche — passaient l’été dans des cabanes... leer más
Le premier règlement de baignade édicté à Santa Pola limitait les parties du corps que pouvaient montrer les femmes. En ces temps-là, les baigneurs — la plupart originaires de la ville d’Elche — passaient l’été dans des cabanes faites de feuilles de palmier soutenues par des piquets ou des poteaux.
Sur la digue qui sépare le club nautique de la Gran Playa Lisa, se trouvait une grande roue en bois qui recueillait l’eau de mer pour l’élever et la transporter jusqu’aux salines.
La Baie de Santa Pola présente des conditions idylliques pour la pratique de sports nautiques, de par sa faible profondeur et la tranquillité de ses eaux. Sur ces plages de l’ouest, on trouve plusieurs écoles de planches à voile qui offrent la possibilité de pratiquer plusieurs sports nautiques tout au long de l’année.
18) Parc Naturel des Salinas
GPS de Parc Naturel des Salinas: 38.1894, -0.607615
Nous nous trouvons sur une zone humide d’importance internationale, déclarée « Parc Naturel » depuis 1986 pour sa faune et la beauté de son paysage, symbiose parfaite entre l’industrie saline, la faune et la flore du parc.
Sa flore... leer más
Nous nous trouvons sur une zone humide d’importance internationale, déclarée « Parc Naturel » depuis 1986 pour sa faune et la beauté de son paysage, symbiose parfaite entre l’industrie saline, la faune et la flore du parc.
Sa flore particulière est salicorne et s’adapte au milieu salin de deux façons : en étant plus salée que le milieu et en éliminant le sel.
Les plus célèbres habitants du parc sont les flamants roses. On peut y observer plus de 300 espèces d’oiseaux tout au long de l’année, mais leur couleur si particulière et leur allure distinguée, font de ces grands échassiers les stars de ces lieux. Comme dans n’importe quelle ville, quelques flamants sont ici résidents, tandis que d’autres migrent. Certains font la route du Nord, en passant par le Delta de l’Èbre, la Camargue, le nord de l’Italie, la Croatie pour arriver en Turquie. D’autres mettent le cap au sud par le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et l’Égypte.
Ils se nourrissent d’un petit crustacé appelé Artemia salina, qui leur donne leur couleur rose si caractéristique. Les flamants pratiquent en continu une sorte de danse avec leurs pattes pour mélanger la vase déposée au fond de l’eau. Ensuite, ils y plongent leur tête et filtrent ces boues avec leur bec pour y trouver le petit crustacé qui mesure à peine un demi-centimètre. Un œuf d’artémie peut demeurer 10 ans en milieu salin avant que ne se produisent les conditions idéales à son éclosion.
Les flamants élèvent leur progéniture dans le parc, qui peut certaines années abriter jusqu’à 500 poussins.
Le Musée du Sel se trouve au sein d’un ancien moulin à sel, au cœur des Salinas de Murtula. Centre didactique sur le sel, ce musée mérite bien une visite. Au deuxième étage se trouve un observatoire avec un télescope au travers duquel on peut observer les oiseaux des marais salants.
Depuis la Tour de guet du Tamarit on peut admirer de magnifiques couchers de soleil, sans doute parmi les plus beaux au monde.
19) Phare de Santa Pola
GPS de Phare de Santa Pola: 38.2243, -0.518071
La sierra de Santa Pola se trouve sur un récif corallien datant de l’Ère Messénienne. Cette zone est largement peuplée de pins blancs, d’eucalyptus, et de cyprès, qui ont été replantés, puisqu’on a coupé les arbres originels pour la... leer más
La sierra de Santa Pola se trouve sur un récif corallien datant de l’Ère Messénienne. Cette zone est largement peuplée de pins blancs, d’eucalyptus, et de cyprès, qui ont été replantés, puisqu’on a coupé les arbres originels pour la construction et le chauffage à bois. La couche organique étant très fine, les racines n’ont pas pu s’enfoncer dans le terrain et les arbres grandissent très peu, se développant comme des bonsaïs. Quant à la faune, on trouve surtout des lézards des murailles, des perdrix, divers rapaces, des lapins et quelques renards, blaireaux et autres belettes.
Jadis, cet endroit fut utilisé pour la transhumance. Des troupeaux de brebis des régions montagneuses de Cuenca passaient ici l’hiver, et la citerne del Maño servait à abreuver le bétail. D’ailleurs, le tracé du sentier homologué PRCV 61 passe par un chemin d’élevage.
En s’éloignant de la route et en prenant les sentiers balisés, on trouvera des endroits très intéressants. Dans la grotte de la Gota, qui doit son nom au fait que l’eau y coule goutte à goutte, les bergers avaient l’habitude de laisser un récipient qui se remplissait d’eau, à destination du berger suivant.
De nombreux vestiges de l’architecture de la Guerre Civile se trouvent à proximité de ce phare. Concrètement, nous pouvons trouver 2 refuges antiaériens et les baraquements de la troupe.
Le phare se trouve à l’emplacement de la Tour de guet de l’Atalayola, à 144 mètres d’altitude. Il offre des vues imprenables. Par beau temps et lorsque le ciel et dégagé, on parvint à apercevoir l’Île de Hormigas à Carthagène, et à gauche, le Rocher d’Ifach de Calpe.
Une passerelle serpente au-dessus du canyon, offrant une vue spectaculaire sur toute la baie de Santa Pola et sur l’île de Tabarca.